vendredi 18 novembre 2011

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Je suis de retour ...
Il y avait rien là-haut ...

J'ai erré durant des saisons sans soleil et sans lune , j'ai cogné à des portes doublement fermées et j'ai mendié au chevet de passants sourds ..
J'ai avalé le miel en gorgées amères et j'ai entendu le soupir d'un nouveau né ...
Le chaos n'est qu'un oasis ensoleillé devant le désert que j'ai connu ...
Le sable brûlant que je croyais purificateur m'a rendu les pieds insensibles à la danse...
Le vent emporte avec lui les feuilles auxquels ont fait jamais attention, ainsi mes mots se sont envolés avec la brise du printemps ...
Par des moments il me semble que seul le silence pourrait dévorer la bête qui me tient en otage ...
Elle me torture, m'agriffe, me presse , m’enlace et me jette aux coins les plus sombre de sa demeure ...
Me traine et me lâche puis reviens me surprendre aux brefs instants de mon répit et me laisse avec des morsures virulentes ...

Le temps est un grand saboteur, il nous laisse point la chance pour une accoutumance, une habitude ou même une ivresse fugitive...
Il coule et fait couler avec lui les rêves les plus insignifiants...Il balaie les promesses et comme un ruisseau il laisse des rides sur les collines de nos espoirs ....
Le passé est teinté de brume , le futur est coloré de noir et le présent ...le présent est absent .

Les mots me trahissent , et tes yeux m'aspirent vers un monde inconnu
Emporte moi petit oiseau ..Pour quelques instants
Je ne prétends jamais te réclamer une éternité ...
Accompagne moi le temps d'un voyage...
Aide moi à franchir le seuil de ton royaume ...
La marche me fatigue, apprend moi a voler et a survoler ton corps , ton âme et les secrets de ton être ...

Je suis de retour ... ne dis rien s'il te plait ...

Laisse moi te conter mes songes ...
Je suis revenue me baigner dans tes eaux ...
Enveloppe moi par ta profondeur et caresse moi les paupières
Dessine moi des formes et laisse moi deviner tes horizons
J'entends plus la musique, baisse les rideaux et emporte moi dans une nuit sans fin ...

4 commentaires:

  1. Je n'ai pas voulu laissé de commentaire hier, au moment ou j'ai lu ton texte...de peur d'approcher d'un peu trop près la délicatesse de ta nostalgie.

    Je le fais maintenant pour te dire continue à écrire, encore.

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  2. encore??
    si je trouve seulement de quoi me ressourcer ...
    merci de me lire :) je suis ravie de savoir que tu trouves du sens a ce que j’écris ...

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  3. oui, encore :)

    Nous sommes poussière et nous pouvons peu les uns pour les autres, mais il nous restera tjs que nous pouvons partager avec les autres quelques moments via les mots...

    Il y a un écrivain français François Mauriac dont j'aime bien la citation suivante: "Un écrivain est essentiellement un homme qui ne se résigne pas à la solitude. Chacun de nous est un désert; et une œuvre est toujours un cri dans le désert"

    Il faut écrire quand on est seul, mais qu'on ne se résigne pas à la solitude. il faut écrire pour témoigner de sa présence sur terre et parce qu'on est sensible à un temps qui passe irrémédiablement. il faut écrire quand on va bien, quand on va mal, quand on aime, quand on est déçu,... il faut écrire parce qu'on cherche... mais qu'on ne sait pas ce qu'on cherche.


    Allez trêve de mots maintenant...Je te souhaite une agréable et douce journée.

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  4. j’écris pour capturer mes états d’âmes , pour immortaliser mes réflexions , pour examiner mes idées...
    parfois j’écris seulement par pure impulsion ...c'est incompréhensible mais on continue a s'exprimer quand même .
    Merci A.D :) passe une excellente soirée :))

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